Le début de la fin.
L'énorme chahut pendant le discours de Ségolène Royal, devant 6.000 militants socialistes jeudi soir à Paris, a montré que la favorite pour la désignation du candidat PS à l'élection présidentielle devait encore surmonter des obstacles pour transformer l'essai.
Célébrée par une grande partie des adhérents et des médias, la présidente de Poitou-Charentes a essuyé une bronca au Zénith, un événement puisque c'est la première fois qu'elle est ainsi malmenée.
Un responsable socialiste allié à Laurent Fabius parlait d'"un tournant" dans la campagne interne, assurant qu'on n'était "pas très loin du congrès de Rennes" de 1989 marqué par une féroce bataille Jospin-Fabius.
Parallèlement, Ségolène Royal connaît une chute brutale (-15 points) en une semaine auprès des sympathisants PS, et de 6 points auprès de l'ensemble des Français, quant à leur candidat socialiste préféré pour 2007, selon un sondage CSA.
Pauvre pitite Ségolène, quand on ne sait pas débattre, forcément, c'est dur...