Sarko caresse le vieux dans le sens du poil.
En volant au secours de Jean-Marie Le Pen et d'Olivier Besancenot en mal de parrainages présidentiels, Nicolas Sarkozy a servi ses intérêts électoraux, selon plusieurs experts.
A dix jours de la date-butoir pour rassembler les 500 signatures requises pour briguer l'Elysée, le candidat UMP a apporté lundi un soutien de poids aux champions FN et LCR, affirmant qu'il se "battrait" pour qu'ils concourent.
Le ministre-candidat est allé plus loin en affirmant que "la démocratie ne doit pas être confisquée par un petit nombre de gens" (on ne lui a pas donné à ce Monsieur les temps de paroles à la télévision...)
Pour Etienne Schweisguth, directeur de recherches au Centre d'étude de la vie politique française, "d'un strict point de vue d'analyse politique, Sarkozy a besoin d'obtenir de bons reports FN au second tour". "S'il apparaît comme quelqu'un qui ne s'est pas montré personnellement hostile à Le Pen, cela peut favoriser ces reports".
Il voit donc dans l'attitude du candidat UMP "un calcul politique assez rationnel", la référence à Besancenot servant "à équilibrer et à faire apparaître cette position comme l'affirmation d'un principe démocratique".
No comment.